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LES SENIORS

A quel moment devient-on un senior et quelles sont les possibilités d’embauche qui sont réservées à cette catégorie de la population dont nous ferons tous, tôt ou tard, partie ? Malheureusement le terme de senior en matière de recrutement s’adresse à des personnes de plus en plus jeunes qui avoisinent les 45 ans alors qu’il nommait précédemment les plus proches de 60 ans!

Mais du point de vue législatif, en matière de contrat d’embauche, sur le marché du travail, sont considérés comme senior, toute personne âgée de plus de 50 ans à la recherche d’un emploi. Les seniors décrochent en majorité des missions, mais rarement des CDI, et des emplois plus ou moins fixes. Ils travaillent donc ponctuellement. Le taux d’emploi officiel des 50-55 ans est de 80,5 %, puis descend à 58 % pour les 56-60 avant de chuter à 17 % jusqu’à 64 ans. Est reprochée aux seniors notamment le manque d’adaptation aux techniques modernes, et leurs exigences salariales.

Des sites se sont développés afin de venir en aide aux seniors, qui permettent de regrouper toutes les offres du marché, selon des critères professionnels, de lieu de résidence et bien sûr de compétence. Le senior doit être actif et réactif, oser et envisager toutes les solutions d’emplois possibles, intérim, temps partagé, création d’entreprises. Il doit apprendre et se perfectionner dans les nouveaux outils de travail qui concerne son secteur.

Faire des stages, se remettre en question, faire valider ses acquis professionnels.

LES TRAVAILLEURS HANDICAPÉS

Depuis 1987, les entreprises de plus de vingt salariés ont le choix entre verser une contribution à l'Agefiph (L'Association nationale de gestion du fonds pour l'insertion professionnelle des personnes handicapées) ou compter parmi leurs employés 6 % de travailleurs handicapés. Ces mesures ont été prises de manière à inciter à l’intégration de personnes souffrant d’un handicap. En deçà du contrat moral et civique, l'embauche de personnes ayant des handicaps reconnus par la Cotorep (Commission des techniques d'orientation et de reclassement professionnel) permet à l'entreprise de percevoir une prime de 1 600 euros par salarié et de ne plus verser de cotisation Agefiph proportionnelle à ses effectifs. Cette contribution s'élève par exemple à plus de 80 000 euros pour une entreprise de 500 salariés à temps complet.

Recruter des personnes handicapées peut ainsi permettre de faire des économies.

Mais, face aux préjugés, l'argument financier ne suffit pas. Dans l'imaginaire collectif, les personnes handicapées se déplacent en fauteuil roulant. De quoi refroidir les ardeurs d'embauche des entreprises. Pourtant, "90 % des handicapés sont plus que valides, dont la moitié a un handicap qui ne se voit pas. Autre avantage : les salariés handicapés sont en général particulièrement motivés par leur travail et fidèles à l'entreprise. Même si le statut professionnel et l’image des travailleurs handicapés se sont relativement améliorés ces dernières années, ils sont malheureusement souvent assimilés à la contre-performance dans une économie qui se veut essentiellement rentable. Pourtant la question du handicap est de moins en moins un tabou et cette vision erronée se dilue peu à peu et heureusement dans les esprits.